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COIN LECTURE
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Il est dérisoire de se battre pour une vision ou l’autre, puisque chacune n’est qu’un morceau du puzzle et de l’énigme. Pourquoi ne pas préférer mettre notre énergie, notre entendement, notre intuition, voire notre extrasensorialité, à chercher comment faire tenir ensemble ces trois intelligences ? Les faire tenir ensemble en mots humains, c’est réussir le pari de concilier la tête (approche exogène), l’esprit (approche imaginale) et le cœur (approche transcendante) des Hommes. Si nous réussissons ce pari, notre analyse de l’ufo-phénomène n’en sera que meilleure, mais il est évident que cela représente beaucoup plus de travail que de rester dans les routinières et confortables guerres de clans.
discipline clame avec autant de véhémence et d’ardeur que nous ne sommes pas seuls, que d’ « Autres » se manifestent à l’occasion de passages en vaisseaux ou de contacts rapprochés et que les lois de la physique classique ne suffisent plus à parler du Réel. Quelle autre discipline est assez courageuse pour balancer qu’il est socialement temps de poser les prémisses d’une exopolitique appelant une autre citoyenneté ? D’autre part, à chaque fois que l’ufologie évite l’écueil de la spiritualité facile de bonne facture des gourous « Nouille Age », n’est-ce pas également tout en son honneur ? Et lorsqu’elle envisage des modes de propulsions et des espaces-temps que l’ancienne science n’ose envisager, que fait-elle sinon ouvrir la pensée des peuples vers d’autres pans de la réalité ? Pour toutes ces raisons, le paradigme ufologique s’impose, aidé largement par les « parasciences » en général, parlant elles aussi de ces « Autres » qui ne sont pas tout à fait humains (esprits défunts, esprits de la nature, Anges, Devas, etc) , mais qui croisent nos existences terriennes en nous laissant stupéfaits, parfois émerveillés comme des enfants. L’ufologie sort doucement d’une problématique ésotérique, elle enfonce les portes de la connaissance tel un bélier à trois têtes forçant le passage, et sa course d’influence se poursuivra jusqu’à ce que les institutions lui prêtent une oreille attentive, politiquement (exopolitiquement), mais aussi sur les plans éducatifs, juridique et éthique. Elle entre dans le circuit du savoir parce que le monde s’y intéresse et s’investit de plus en plus, malgré les doutes latents. Cela prend du temps, certes, mais le mouvement est inexorable et sans doute voué dans le temps à transformer en partie les institutions. La récurrence des phénomènes ovni mobilise des penseurs venant de tous les horizons et tous les milieux sociaux, scientifiques, non scientifiques, artistes, écrivains, professeurs, commerçants, entrepreneurs, chômeurs, prêtres, etc. et je m’en réjouis. Profitons de cette abondance et de cet éclectisme des milieux, car c’est lui qui apporte le bouillonnement populaire dont chaque authentique révolution se nourrit.
Les approches à la fois physiques et métaphysiques présentes en ufologie sont une pièce maîtresse dans le changement paradigmatique (modèle de pensée) en train de se jouer dans nos sociétés. Quelle autre
Ce qui est osé, n’est pas tant le fait de questionner scientifiquement le phénomène ovni, car cela fait des décennies que des événements a priori non terrestres sont passés au filtre des sciences, sans grands résultats il faut bien l’avouer. Ce qui est véritablement osé, c’est de penser que si physique et métaphysique se retrouvent à égalité dans l’acte de chercher et de
trouver, alors, cela conduira inexorablement à revoir nos protocoles de recherche ainsi que ce qu’on appelle une « preuve ». Après tout, il est peut-être temps de reconsidérer la question de la fameuse « preuve », dans ce domaine comme dans d'autres, qualifiés de « paranormaux ». Ce qui est osé, est donc moins de considérer la seule matérialité du phénomène ovni accostant la planète Terre par vaisseau, mais de superposer à cette vision usuelle le rôle et les pouvoirs méconnus de la conscience, jusqu’à se demander comment la conscience peut jouer un rôle dans quelques manifestations ovniesques. À la question emblématique d’un ancien présentateur TV aujourd'hui disparu, Jacques Chancel, qui se demandait « Et Dieu dans tout ça ?», on pourrait aussi se demander si la question majeure sous-jacente du phénomène ovni aujourd'hui n'est pas aussi... « Et la conscience dans tout ça ? ». Mais encore faut-il s’entendre sur le mot «conscience», et là, rien n’est gagné. Enfin, ce qui est osé n’est certainement pas de questionner les gens dans la rue à ce sujet, ainsi que cela se fait couramment en sciences humaines et sociales. Ce n’est plus de demander aux passants s’ils croient aux ovnis et aux petits gris, encore moins de répertorier le