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COIN LECTURE
Le
signe
d’une
civilisation
immature
apparaît
lorsque
ses
membres
éprouvent
satisfaction
et
jouissance
à
l’idée
que
l’Homme
puisse
être
supérieur
à
Malou
et
Maria,
également
lorsque
les
institutions
ne
s’y
opposent
pas.
L’animal
et
l’alien
expérimentent
en
des
temps
et
des
formes
différentes
la
même
vie,
et
leurs
vies
sont
en
partie
la
nôtre
par
un
effet
des
vases
communicants.
De
sorte
que,
la
façon
dont
nous
les
regardons,
les
traitons
l’une
et
l’autre,
les
pensons,
les
protégeons
ou
non,
sont
(et
seront)
significatif
de
la
manière
dont
nous
nous
traitons
(et nous traiterons)
mutuellement entre humains, entre voisins, entre nations et entre continents.
Sans autre forme de procès, je n’hésite pas à dire que toute autre vision que celle-ci est la conséquence de notre jeunesse culturelle, d’un
manque de maturité de civilisation, voire d’une atrophie de la conscience ; je ne parle pas d’intelligence ni d’érudition, mais d’une
conscience incluant Tout et tous.
Regardons encore une fois les photos juxtaposées de Maria et Malou, jusqu’à ressentir en profondeur l’humanité commune qui
sommeille en elles deux... En nous. Puis trouvons ensemble les moyens politiques et institutionnels de répondre aux exigences
de cette humanité en marche. Notre conscience collective ne peut se dérober plus longtemps à cette question :
il est temps de refonder notre rapport aux “Autres” espèces qui nous entourent, quelles qu’elles soient,
avec toutes les implications que cela peut avoir institutionnellement et personnellement.
Sylvie Joubert, juillet 2017
A Malou
A Maria
Merci à
l'Ambassade des Lévriers Andalous / © photo de Malou
Jungle Doc Productions – Institut Inkari Cusco / © photo de Maria