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COIN LECTURE
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possèdent
une
forme
humanoïde
et
sont
capables
de
prouesses
scientifiques
et
technologiques
?
Et,
en
supposant
qu'elles
possèdent
un
ADN très proche du nôtre, peut-on dire pour autant qu'elle sont humaines ?
Si
certains
de
ces
corps
sont
au
moins
aussi
anciens
que
les
pyramides
d’Égypte,
et
qu’à
cette
époque
celui
que
je
nomme
le
«
petit
peuple
trois
doigts
»
maîtrisait
déjà
l’hybridation,
que
reste-t-il
de
notre
chère
supériorité
?
Qui
est
l'être
supérieur
dans
l'histoire
:
nous
ou
bien
ces
non
mammifères
supposément
ovipares
?
Peut-on
catégoriquement
distinguer
intelligence
animale
et
intelligence
humaine
?
Enfin,
et
si
le
«
petit
peuple
trois
doigts
»
nous
appréhendait
comme
nous-mêmes
considérons
et
traitons
les
espèces
animales,
qu’adviendrait-il
de
nous
?
Une
telle
situation
ne
suggérerait-elle
pas
que
nous
sommes
toujours
potentiellement
l'animal
de
quelques
«
Autres »? Etc.
Maria et le « petit peuple trois doigts » nous conduisent ainsi à réfléchir autrement ce lien que nous tissons avec d'autres espèces, d'autres
formes de vie en général. À ce titre, et ainsi que je l’indiquais dans un ancien article intitulé Conscience animale et 'Autres', il n’est pas
étonnant que le combat entamé depuis quelques années en faveur de la cause animale, coïncide dans le temps avec les questions posées
par l’ufologie depuis plusieurs années. Si les sujets traités sont bien sûr différents (l’animal et l’alien), il n’en demeure pas moins que les
deux constituent un appel à refonder notre relation aux autres espèces. On pourrait dire que ces deux thèmes jouent une partition de
conscience commune dans le fond, mais avec des arrangements différents.
Les
découvertes
des
entités
biologiques
non
humaines
de
Nazca
marquent
un
point
de
transition
et
de
non
retour
au
cœur
de
notre
civilisation.
Elles
constituent
un
exercice
de
pensée
majeur
pour
notre
conscience
collective,
car
elles
préparent
nos
sociétés
à
intégrer
mentalement,
psychologiquement
et
institutionnellement
l’hypothèse
de
la
présence
des
“Autres”.
Elles
indiquent
qu’un
basculement
est
à
l'oeuvre
en
matière
de
rapport
des
espèces
les
unes
avec
les
autres
:
un
mode
de
pensée
meurt
pour
permettre
à
un
autre
de
naître,
et
le
fait
de
croire
ou
non
à
l’authenticité
de
ces
corps
humanoïdes
est
sociologiquement
secondaire, je dis bien sociologiquement.
Si
les
défendeurs
de
la
cause
animale
rappellent
combien
il
est
urgent
qu’un
lien
plus
respectueux
et
vertueux
s’installe
entre
nous
et
les
espèces
animales,
les
ufologues
de
leur
côté
se
battent
depuis
des
décennies
pour
que
la
vie
sur
Terre
ou
en
dehors
soit
appréhendée
de façon plus large, quitte à sortir du cadre de la biologie-anatomie humaine stricto sensu.
Au-delà des différences, les deux parlent de ce qui n’est pas exactement nous, c’est-à-dire de
ces non-humains se trouvant en amont et en aval de notre propre espèce.
C’est
en
ce
point
de
transition
que
Malou
et
Maria
se
retrouvent,
malgré
les
1700
ans
qui
les
séparent.
Elles
sont
des
symboles
de
la
réflexion
en
devenir,
une
réflexion
mettant
l’accent
sur
le
sens
et
l’égale
attention
à
porter
à
la
vie
en
général,
d’où
qu’elle
vienne,
de
cette
terre
ou
d’ailleurs,
de
cet
espace-ci
ou
d’un
autre.
Considérant
qu’il
ne
peut
y
avoir
deux
poids
et
deux
mesures
à
cette
vaste
réflexion
socio-politique
en
train
d’émerger,
espérons
que
les
gouvernants
prendront
acte
de
la
collatéralité
des
questions,
de
leur
résonance,
et
que
des
réponses
en
terme
de
respect
des
espèces
pourront
être
apportées
notamment
sur
un
plan
juridique,
mais
pas
seulement.
La
Maria
aux
trois
doigts
vient
peut-être
de
l’espace
par
son
père
et
de
la
Terre
par
sa
mère
ou
bien
l’inverse...
ou
rien
de
tout
cela
!
Nous
l’ignorons
à
ce
jour,
mais
ce
qui
est
sûr
c’est
que
son
cœur
battait
fort
comme
celui
de
Malou,
luttant
aujourd’hui
pour
que
ce
battement se prolonge encore... et encore.
Dans
une
perspective
de
neutralité
axiologique,
c’est-à-dire
de
science
libre
de
jugements
de
valeur
caractérisant
un
esprit
sain
(
Cf
«
Le
savant
et
le
politique
»
de
Max
Weber)
,
reconnaissons
que
ces
deux
vies
sont
égales
et
légitimes
dans
leur
essence,
autant
que
leur
nudité.
Reconnaissons
également
que
penser
que
l’une
vaut
plus
que
l’autre
est
non
seulement
très
puéril,
mais
illusoire.
L’humanité
de
base
consiste
à
savoir
cela,
sans
besoin
de
le
justifier
par
de
savantes
théories,
puis
à
mettre
en
place
les
structures
éducatives
et
juridiques
permettant
de
transmettre
cette
valeur
fondamentale,
qui
est
la
clé
de
voûte
de
la
conscience
universelle
dans
son
langage
premier.