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COIN LECTURE
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Si
la
vision
ethnocentrique
qui
préjuge
de
la
supériorité
de
l'homme
moderne
sur
l’homme
primitif
a
été
invalidée,
si
en
théorie
l’idée
de
races
supérieures
et
inférieures
a
été
abrogée
par
l'héritage
intellectuel
de
la
Déclaration
universelle
des
droits
de
l'Homme,
par
contre,
l’idée
de
la
supériorité
de
l’Homme
sur
le
non-humain
persiste
et
produit
à
l’occasion
les
pires
abominations.
Ainsi,
le
spécisme
qui
est
la
discrimination
basée
sur
l'espèce,
justifie-t-il
à
l’occasion
l’exploitation,
la
violence
ou
le
meurtre
de
ce
qui
est
non
humain.
Autrement
dit,
l’idée
d’une
hiérarchie
entre
les
espèces,
les
races
et
les
genres,
produit
un
consentement
collectif
à
la
maltraitance,
puis
cette
maltraitance
s'exprime
dans
la
certitude
que
nos
vies
humaines
n’ont
pas
la
même
valeur
que
des
vies
non
humaines
que
nous
considérons de seconde catégorie.
Ce
leurre
de
la
hiérarchie
nous
a
fait
oublier
une
chose
fondamentale,
à
savoir
:
notre
espèce
n’est
que
superficiellement
humaine,
car
en
réalité
nous
sommes
un
conglomérat
d’informations
intriquées
minérales,
végétales,
animales
et
probablement
de
formes
de
vies
extra-intra-terrestres.
Nos
classifications
hiérarchiques
ont
ainsi
conduit
à
l’ignorance
de
ce
que
nous
sommes
en
réalité,
elles
ont
fait
oublier
les
liens
que
nous
tissons
à
chaque
instant,
et
depuis
toujours,
avec
tous
les
«
Autres
».
Si
en
quittant
la
vision
ethnocentrique,
la
supériorité
de
l'homme
moderne
sur
l’homme
primitif
a
été
invalidée
comme
cela
vient
d’être
dit,
notons
que
nous
n’avons
fait
que
changer
les
acteurs,
mais
sans
modifier
la
pièce
jouée.
De
sorte
que
notre
esprit
se
nourrit
toujours
de
la
classification
et
de
la
hiérarchisation
des
formes
de
vie
:
l’inférieur
n’est
plus
l’homme
à
moitié
nu
d’un
autre
continent,
il
n’est
plus
la
femme
à
qui
l’on
concède
désormais
le
droit
de
vote,
mais
l’animal
dont
on
nie
encore
à
ce
jour,
par
ignorance
ou
commodité,
l’intelligence,
la
conscience,
l’émotion
ainsi
que
son
aptitude
à
la
compassion
pourtant
parfois
plus
développée
que
chez
les
humains,
ainsi
que
des
études scientifiques l’ont montrée.
Qui sera l’inférieur de demain ?
Certes, il est doux et confortable de penser que nous sommes une espèce à part, la seule espèce « intelligente » de la galaxie, voire que
les hommes et les femmes de cette planète se trouvent en haut de la pyramide du vivant. Pourtant, il se pourrait tout aussi bien que cette
idée ne soit qu’un TOC (Trouble Obsessionnel Compulsif) sociétal, c’est-à-dire une maladie mentale de notre corps collectif aimant se
répéter la même chose par angoisse de vivre.
Sur
un
terrain
désertique
de
la
région
de
Nazca
au
Pérou,
des
pilleurs
de
tombes
découvrent
Maria
,
la
momie
hybride
cadavérique
assise
en
position
fœtale.
Tout
semble
indiquer
qu’elle
est
humaine
et
non
humaine
à
la
fois.
L’affaire
partage
le
monde,
pourtant
aucun
scientifique
l’ayant
examinée
in
situ,
c’est-à-dire
de
la
façon
la
plus
empirique
qui
soit
et
à
renfort
des
technologies
médicales
modernes,
n’a
pu
démontrer
l’inauthenticité.
Sauf
preuve
du
contraire,
elle
reste
à
ce
jour
une
créature
visiblement
“Autre”,
possédant
un
corps
proche
des
nôtres,
mais
aux
extrémités
très
différentes
pourvues
de
trois
longs
doigts
aux
nombreuses
phalanges.Troublante
et
déstabilisante découverte qui constitue une invitation à revoir nos sacro-saintes catégories et hiérarchies d’espèces.
Plus fort encore, à côté de Maria, des entités biologiques non humaines portent des œufs en gestation, tandis que d'autres semblent
pourvues d’implants ou prothèses aux origines inconnues. L’hybridation présente sur ce site ainsi que les matériaux mystérieux trouvés
dans les corps, laissent supposer que ces êtres (ou d’autres) possédaient une haute évolution technologique. Si nous ignorons encore
beaucoup de choses sur la provenance de ces « Autres », ainsi que je les nomme depuis quelques années, les experts sont d’accord pour
dire qu’il ne s’agit pas d’entités tout à fait humaines sur le plan anatomique et qu’il ne s’agit pas non plus de mammifères.
Alors, s’agit-il d’animaux ? Quelle sera donc pour nous la bonne catégorie ? Où se placeront-elles sur la pyramide de nos valeurs ?
Les
présences
de
Maria
et
des
«
Autres
»
sur
le
site
péruvien
de
Nazca,
mettent
à
mal
nos
classifications
d’espèces
et
d’espaces.
Cette
découverte
révèle
l’obsolescence
de
notre
mode
de
pensée
outillé
pour
séparer
et
distinguer
les
espèces
les
unes
des
autres,
mais
peu
conçu
pour
les
relier
à
l’échelle
du
cosmos
ou
tout
simplement
de
la
Terre.
Ces
étranges
êtres
en
état
de
dessiccation,
jouent
dans
une
autre catégorie que celle du cent pour cent humain, malmènent nos certitudes, surtout, ils chamboulent nos présupposés d’espèce.
Où commence l’humain ? Où commence ce qui n’est pas humain ? Ces entités biologiques entrent-elles dans la catégorie animale parce
qu’elles n’ont pas notre ADN humain et pondent des œufs ? Ou bien entrent-elles dans la catégorie de notre espèce parce qu’elle