L'écoute active désigne une technique de communication il s’agit de transmettre à un interlocuteur un sentiment de sécurité et de confiance à partir d’une attitude disponible et bienveillante. Cette écoute active est un outil à la mode destiné à établir un rapport de confiance rapide, elle est typique d’une action commerciale, d’ailleurs c’est elle qui caractérise aujourd’hui le bon vendeur, c’est-à-dire le communicateur exemplaire impliqué dans des relations sociales ou bien le psychologue engagé positivement dans une relation à autrui. Cela étant dit, si l’écoute active favorise la bonne relation, elle la cantonne aussi dans une certaine superficialité. L’écoute active est basée sur une convention de dialogue ouvert, mais elle ne met pas les êtres en situation de vivre ou partager une expérience intérieure hors des mots et des argumentaires. Que sont ces partages ne passant pas par les mots ? Cela peut être, par exemple, et non exhaustivement, l’amour d’une mère ou d’un père pour son enfant, le lien fusionnel d’un être avec son animal, la foi en un principe créateur reliant toute forme de vie, l’initiation tribale mettant en relation une personne avec les ancêtres, le message prémonitoire reçu à l’occasion d’un rêve nocturne, l’intuition qu’il faut faire ceci et non cela, la perception multidimensionnelle, et cetera. Tout le monde conviendra qu’aucun de ces cas cités ne peut être sérieusement partagé par la méthode de l’écoute active. On sait que le commercial en situation d’écoute active s’adresse à des clients potentiels sur une zone géographique définie, mais on sait aussi que derrière son intelligence des situations, sa devise demeure, Business is Business . Disant cela, il ne s’agit aucunement d’une critique, juste d’un rappel de l’opérationnalité et des objectifs d’un idéal type professionnel particulièrement représentatif de l’Homme moderne. Par delà l’échange, le commercial recherchera l’efficacité s’il veut finaliser la vente, l’achat ou la transaction. Ce besoin d’efficacité, de résultat, est typique de nos temps soumis au diktat de l’utile et de l’objectivité, et l’ufologue n’échappe pas cette ambiance présentant d’ailleurs des avantages, mais aussi des inconvénients. L’avantage est l’amoncellement, par l’ufologue ou bien le non ufologue, de faits et d’arguments de plus en plus solides en faveur de l’existence des ovni(s) et des formes d’intelligences, et qui débouchent sur des sortes « d’Ufo-business plans ». L’inconvénient est le manque d’attention porté à la communication silencieuse que chacun d’entre nous peut établir avec ces formes de vies après lesquelles nous courrons. Évidemment, cette communication n’est pas forcément démontrable puisqu’il s’agit avant tout d’un vécu relevant d’un contact intérieur, encore que sous certaines conditions on peut envisager de vérifier la pertinence d’une telle mise en relation. Ma conviction est que l’on ne peut fonder cette quête du contact avec une intelligence E.T. sur la seule base externe de l’écoute active. Un chemin de conscience en direction de l’intelligence « Autre » est aussi à trouver individuellement et collectivement, la découverte d’un tel chemin pourrait profondément transmuter ce que nous sommes, qui nous sommes, mais aussi l’idée que nous nous faisons de notre espèce. Pour l’instant notre espèce aspire à échanger avec ces formes d’intelligences, comme en témoigne le vif intérêt des personnes pour tous ces phénomènes, mais veut-elle changer… échanger n’est pas changer ! Pour reprendre la métaphore du commercial, n’oublions pas que ce dernier veut échanger avec son interlocuteur, par contre il ne veut pas spécialement que son interlocuteur le change. Or, une rencontre aboutie de la conscience collective avec une intelligence « Autre » transmuterait obligatoirement une part très profonde et très anthropologique de nous-mêmes. La question est donc : le souhaitons-nous vraiment ? Sommes-nous prêts à céder sur notre réflexe d’écoute active ? Si nous décidions que oui à une large échelle, alors, il se pourrait que tout soit permis, car en émettant un signal collectif différent du précédent, le signal en réception pourrait lui aussi être différent. Des expériences menées sur l’impact de la conscience collective sur un évènement ou sur des comportements ont déjà montré que l’émission de conscience n’est pas neutre sur la matière, mais je ne développerai pas ici cet aspect des choses dont je traite déjà dans « Parasciences Le Coeur de la Raison » dans la partie consacrée à l’élément air/vide. Idem d’un point de vue individuel, car les chercheurs en physique quantique ont démontré que notre pensée n’est pas enfermée dans la tête et qu’elle rayonne tout en étant capable d’influencer la matière. Les petits cailloux sur le chemin du contact En ufologie, l’écoute active est l’outil de réflexion majeur des phénomènes, l’ovni est associé à une présence extra-terrestre, et tout ce petit monde prend place à l’extérieur de la Terre et de nous-mêmes. Cette présence est assimilée à un étranger habitant une zone lointaine, et dont on aime supposer qu’il souhaiterait lui aussi établir un contact. De sorte que l’humain envisage le contact avec l’E.T. (pas toujours, mais fréquemment) comme quelque chose d’a priori matériel, physique, présent à côté de nous sur notre espace géographique terrestre ou plus loin dans l’espace que l’on peut espérer approcher par nos techniques aérospatiales postées par nos lanceurs. Nous retrouvons ici la stratégie
©
Coin Lecture & Accueil Coin Lecture & Accueil